Dette, crise, chômage : Qui crée l’argent ?
Résumé détaillé de la vidéo (cliquez pour afficher)
Dette, crise, chômage: qui crée l’argent ?
Un documentaire de Gabriel RABHI de mars 2014
https://m.youtube.com/watch?v=syAkdb_TDyo
9mn : la création de monnaie par les castes régnantes
Préfiguration de la création monétaire par les Etats
10mn45 : L’apparition des orfèvres
Précurseur des banquiers; l’apparition de la monnaie papier
12mn25 : les prêts au-delà du montant de la réserve en or
et l’impression de monnaie papier pour le propre compte du banquier, un « tour de magie » 14mn00 : Le parallèle entre les pratiques antiques et celle d’aujourd’hui, de la banque vis à vis du client : un compte bancaire est une reconnaissance de dette en monnaie centrale de la banque à son client
15mn50 : la création monétaire par la banque à partir de rien et la destruction monétaire
16mn20 : la création de monnaie, à partir de rien, par les banques, pour leur propres besoins ou comment se faire crédit à soi-même : la monétisation des dépenses
16mn40 : la monnaie créée par les banques commerciales privées et non par la banque centrale la monnaie-dette; prélèvement de monnaie par l’état à travers l’impôt
17mn10 : protection, par l’état, du privilège des banques, à travers la justice et les forces de l’ordre 20mn35 : Les chiffres du relevé de compte sont des unités de compte convertible en euros.
Ces unités de compte sont spécifiques à chaque banque; on peut dire que chaque banque a sa propre monnaie Rappelons que le compte bancaire est une reconnaissance de dette de la banque vis à vis de son client; la faillite d’une banque entraîne la disparition de la dette vis à vis du client; pour éviter cette situation, l’état assure un certain niveau de garantie au client
24mn40 : les transferts interbancaire
27mn : ce qui fait la richesse de la banque ce sont ses bureaux, ses immeubles, ses actions et titres financiers et son stock de monnaie centrale
27mn40 : la compensation entre banque
28mn40 30mn20 : dans le système de compensation, la fuite est un appauvrissement de la banque, qui perd de ses richesses, par la baisse du volume de sa monnaie centrale; par ce système, la banque peut être mise en faillite d’où la mise en place d’un fond de garantie bancaire par l’état, de manière à protéger partiellement les clients (100 000€ par compte)
Le risque systémique, en cas de faillite en chaîne des banques privées
Le fond de garantie bancaire est de 2Mds d’euros en France, alors que les banques gèrent près de 1000 fois plus en monnaie scripturale
31mn30 : deux systèmes bancaires isolés
La monnaie centrale et la monnaie scripturale des banques commerciales privées
32mn15 : la faillite de grandes banques et le risque systémique
Pour les sauver, et éviter que les clients (particuliers et entreprises) perdent leur argent, l’état va taxer l’ensemble des citoyens si nécessaire
33mn10 à 37mn25 : intervention de Frédéric LORDON, économiste et directeur de recherche au CNRS
» Le corps social doit s’interroger pour savoir s’il doit tolérer que ses biens collectifs vitaux soient ainsi remis à des intérêts privés aussi mal éclairés…il faut envisager la déprivatisation du secteur bancaire »
37mn45 : selon l’adage, « les banques privatisent leurs gains et socialisent leurs pertes ».
47mn : la circulation de la monnaie
100€ de crédit accordé, au bout de 10 transactions, représentent 1000€ de paiement; en conclusion, l’argent qui est échangé est en fait une dette qui circule
51mn à 56mn30: la circulation de la monnaie : « Trois citoyens et un banquier échouent sur une île déserte » 53mn10 : la crise économique
54mn à 55mn00 : la création de la dette; une dette qui enfle.
L’augmentation de la dette oblige à augmenter la production : c’est la croissance; on ne produit plus pour couvrir ses besoins, mais pour rembourser la dette
55mn15 : le banquier ne produit rien
Il achète avec la monnaie qu’il fabrique; quand la production augmente dans un « monde fini », la croissance vient à bout des ressources naturelles de notre planète et détruit l’environnement
Les sommes dues aux banques sont supérieures aux sommes disponibles pour les rembourser et si tous les pays venaient à les rembourser, il n’y aurait plus de monnaie en circulation : il faut contracter des crédits pour rembourser les crédits et ce système est sans fin !
56mn30 : La masse monétaire de la zone euro; L’économie réelle ou comptes à vue et les placements;
59mn : la captation de la masse monétaire, circulant dans l’économie réelle, par de riches épargnants, oblige les particuliers et les entreprises à emprunter pour la compenser; la contraction de la masse monétaire en circulation, provoque faillites et chômage
1h00 : économiste et politiques sont contraints d’appeler à la relance de la consommation pour assurer une demande de crédit perpétuelle; à défaut de quoi, la monnaie disparaît
1h01mn 15 : Le marché interbancaire
L’interdépendance des banques et les risques de faillites en cascade
1h03 : La crise de 2008; l’assouplissement Quantitatif (QE)
La BCE donne des milliards aux banques privées pour couvrir leurs dettes; cet argent revient en partie à la BCE pour augmenter les fonds de garantie exigés par les pouvoir publics (retour à l’envoyeur) et pour spéculer sur les dettes souveraines qu’elles alimentent; rien ne va dans l’économie réelle (prêts aux entreprises et particulier)d’un rapport très inférieur et par ailleurs risqué; la bourse monte artificiellement et l’état s’endette
1h04 : Les politiques d’austérité, entraînent la faillite des entreprises et la privatisation des services publics pour couvrir les dettes publics. Ce principe est appliqué aux pays en voie de développement
1h05 à 1h06 : les états sont condamner à la dette perpétuelle : pour payer la dette, il faut emprunter auprès d’autres créanciers
1h07mn30 : citation de Maurice ALLAIS à propos de la création monétaire à partir de rien :
« Les banques fond ce qui est interdit aux faux monnayeurs, mais le résultat est le même »
1h08 : la concentration des richesse dans les mains des banques, phénomène accentué dans les années 1970 avec le néolibéralisme : c’est la libre circulation des capitaux, des marchandises et des hommes, doctrine de l’Europe, au service des plus riches
1h09mn 50 : les Etats sont des obstacles à la dérégulation (renvoie à la loi Pompidou / Rothschild de 1973 sur le financement de l’état auprès des marchés financiers
1h10mn15 : la fuites des capitaux dans les paradis fiscaux et l’obligation pour l’état d’emprunter ce qu’elle ne peut plus percevoir en impôts; l’impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette
La justice et les force de l’ordre, au service de l’état, pour faire payer les contribuables
1h11mn20 : L’inflation et la planche à billet : qui sont les responsables ?
1h12mn : L’inflation est la différence entre création de richesse réelle et monnaie en circulation ; plus il y a de monnaie en circulation, plus le risque d’inflation est grand ; rappelons que la politique de QE de la BCE a permis d’injecter plus de 4000 Milliard d’euro depuis 2011, sans résultat, si ce n’est de surévaluer les marchés et d’enrichir les banques qui ont alors spéculé sur les dettes d’états
1h13 : le financement de l’état par les marchés était une manière de transférer une partie des impôts des citoyens sur les marchés et d’assurer aux banque privés le monopole de la création de monnaie
1h13 : La mise en esclavage de la société : « 1924 : la déclaration de l’association des banquiers des Etats Unis » « La manière de rendre les personnes plus docile est leur faire perdre leur maison avec l’aide du bras fort du gouvernement…créer l’impérialisme, par une puissance centrale due aux richesses, en divisant les votes grâce au système des partis politiques et les manipuler avec des problèmes sans importance, grâce à une action discrète et planifiée »
1h14mn15 à 1h15mn30 : rappel
Le pouvoir de la monnaie dans l’antiquité et parallèle avec le système bancaire d’aujourd’hui
1h 15mn50 : La FED, une banque privée ; l’armée américaine pour faire régner le dollar comme monnaie mondiale
1h16mn42 : Le parallèle entre Kadhafi, Hussein et Kennédy : avoir voulu défier le cartel des banques privées qui dirige la FED et la suprématie du dollar
Concernant l’assassinat de Kennedy : cette version est qualifié de théorie du complot; on y préfère celle officielle du tueur isolé Oswald; les dirigeants des grandes banques mondiales commanditaires d’un meurtre ? Voir l’enquête du procureur Jim Garrison et le film du cinéaste Oliver Stone)
1h17 : Les banques centrale sont « indépendantes » (des états, pas du pouvoir financier)
La BRI, banque des règlements internationaux de Genève, cœur du futur gouvernement mondial ou ne siège aucun élu
Justice, police, armée : des services assurés par l’état aux services des banques
1h17mn50: les intérêts de la corporation bancaire sont aussi ceux de la classe politique
Déclaration de Mayer Amschel Rothschild (17ème siècle) : « Donnez-moi le droit de contrôler l’argent d’une nation et alors peu m’importe qui fait ses lois »
1h18mn30 : En France, qui a le pouvoir ?
Démocratie (pouvoir au peuple), Aristocratie (pouvoir aux meilleurs); Oligarchie (pouvoir à un petit nombre) 1h19mn 40 : le gouvernement représentatif du peuple Français ?
La classe politique n’est en rien représentative du peuple français ; Le pouvoir Français est une Oligarchie Années 1830 : faire croire au peuple qu’il a le pouvoir
1h20mn30 : Elire ses représentants dans une oligarchie, c’est désigner ses maîtres
1h21 : l’apparition des partis politiques et leur rôle
1h22 : intervention d’Alain BADIOU, philosophe, qui parle de la « démocratie » en France
« Cette « démocratie » ne marche que dans les pays ou le capitalisme est déchaîné … quand l’économie capitaliste commence à flancher, la représentation politique de type parlementaire se sent malade …La démocratie que nous connaissons aujourd’hui est une illusion de la démocratie…Les gestionnaires de notre société admettent l’ordre établi…la preuve en est : ils se succèdent et alternent dans les mêmes politiques…nous vivons en réalité en oligarchie financière, politique et médiatique… et tout le monde le sait…Les printemps arabe et le pouvoir d’élire leurs représentants : maintenant ils disent « Election piège à con »
1h28 : Le vote des lois par le citoyen, le référendum d’initiative populaire ou un parlement tiré au sort
sont des évolutions démocratiques élémentaires systématiquement dénigrées dans les médias
L’union européenne est à l’origine soutenue par une élite américaine pou éviter la naissance d’une puissance concurrente en Europe de l’ouest, une Europe néolibérale et antidémocratique
Bruxelles seconde place de lobbying après Washington, est le royaume de Goldman Sachs
1h30 : La destruction de la planète
Les ressources de la planète sont limitées; la croissance conduit à toujours plus consommer pour alimenter la machine économique, c’est à dire emprunter pour payer la dette
1h30mn45 : La décroissance mènerait à une crise économique majeure
Les états sont esclaves d’une dette perpétuelles
1h31mn25 : L’inversion des ordres : « Nous ne sommes pas libre de ne pas être endettés »
Les philosophes des siècles passés avaient établi l’ordre naturel des choses : le divin guide l’ordre moral, l’ordre moral guide la politique et l’ordre politique décide de la finance
Aujourd’hui, dans notre société marchande, le divin est remplacé par l’ARGENT, les lois du marché font office d’ordre moral, la finance est au service des marchés et la politique et l’état sont au service de la finance dont ils dépendent
1h34 : Citation de Frédéric BASTIAT, économiste politique :
« Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’Hommes vivant au sein de la société, ce groupe finit par créer, pour lui-même, tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie »
1h34mn30 à 1h41 : Que faire ?
Récapitulatif de cette vidéo : la monnaie en circulation est créée par le crédit bancaire; et puisque la monnaie est détruite au fur et à mesure du remboursement des crédits, si tout le monde remboursait ses dettes, il n’y aurait plus de monnaie en circulation; nous sommes donc condamnés à être perpétuellement et toujours plus endettés La croissance est vitale pour l’économie qui, sans crédit, s’effondre; c’est pourquoi les états s’endettent toujours plus; et plus les états s’endettent, plus les richesses publiques sont bradées au profit de la finance
Comment un tel système, qui suppose une croissance exponentielle, dans un monde fini, où les ressources s’épuisent, ne peut-il pas exploser ?
Sans dette, il n’y a pas de monnaie et sans monnaie il n’y a pas d’économie Et donc
Sans dette, il n’y a pas d’économie
Tant que la monnaie sera créée à partir de la dette, les banques gouverneront le monde et l’humanité pillera la planète pour enrichir l’Oligarchie financière
1h44mn 20 à 1h46mn40 : L’intérêt général et les intérêts particuliers :
Les intérêts particuliers sont ceux d’une minorité dans le monde : monnaie et dettes servent les intérêts particuliers, de même que la bourse et les marchés financiers (la rémunération des placements particuliers est marginale par rapport à ce que rapporte l’industrie financière)
Le système politique censé défendre l’intérêt général est forcé de protéger le privilège des banques; la classe politique est de ce fait dépendante de l’oligarchie financière
Science, santé, éducation, environnement, sont au service de l’intérêt général; mais avec la privatisation des services publics pour se désendettés, ils sont de plus en plus au service d’intérêts particuliers afin d’en tirer un maximum de profits
1h46mn40 : On assiste donc à une concentration sans précédant des richesses à l’échelle mondiale où les 85 personnes les plus riches possèdent autant que les 3 milliards et demi d’individus les plus pauvres
La minorité des improductifs financiers et capitalistes s’enrichit quand la majorité productive s’appauvrit 1h47mn20 : Citation de Auldous HUXLEI , dans « Le meilleur des monde »
« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude »
1h48mn : la TV divertit le citoyen par les jeux, les série, le voyeurisme de la télé réalité et un flot d’information ne jouant que sur la force des images et l’émotionnel; on y fait l’apologie de l’oligarchie, des idoles, du consumérisme, du sexe et de la bêtise
L’éducation est réduit au conditionnement à la servitude et à l’insertion professionnelle
1h49 : la destruction des états nations et la négation des identités culturelles permettent de supprimer les repères aux individus, qui ainsi ne disposent pas des moyens pour s’opposer à la domination mondiale des multinationales et de l’oligarchie financière et politique
Ce système se concrétise dans l’Europe, la disparition des nations à travers la régionalisation et les migrations que le traité de Marrakech va organiser
Le nationalisme est présenté comme le replis sur soi et un danger pour la pais, que l’Europe garantirait ; de fait, le progrès social et de la justice assure la paie, quand l’injustice et la misère engendre la guerre
1h49mn45 : les médias unidirectionnels sont dirigés par des personnes sélectionnées par l’oligarchie politique et financière pour des programmes servant leurs intérêts et permettant de formater l’avis des citoyens
A l’inverse, Internet permet aux intellectuels, philosophes et journalistes de s’exprimer et partager leurs analyses que le citoyens peut librement choisir, avant de partager ses opinions et d’en débattre
1h50mn50 : quand les grands médias perdent la maîtrise de l’information, Internet est diabolisé, accusé de fuck news, d’un terrorisme fictif ; ceux qui critiquent le système sont qualifiés de fasciste, raciste, terroriste, négationniste, xénophobe, antisémite ou conspirationniste pour ainsi être décrédibilisés (voir les portraits de ceux concernés par cette chasse aux sorcières)
1h52 : la violence et la provocation sont ce que le système attend pour provoquer la censure, le contrôle d’Internet et la mise en place d’un état policier
Trois changement décisifs sont à promouvoir ::
– Création monétaire au service de l’intérêt général
– Système monétaire vertueux, « la monnaie permanente », permettant d’adapter notre niveau de vie aux capacités de la planète
– Instaurer un système réellement démocratique et incorruptible
« La monnaie fait partie de notre quotidien. Elle est au cœur de nos économies : elle permet les échanges des biens et des services. Pourtant, personne ne sait vraiment qui la fabrique, ni comment elle fonctionne. En partant de ce que tout le monde connait, ce document explique les fondements des systèmes monétaire et bancaire, et en décrypte certaines conséquences. Car c’est bien l’incompréhension du système monétaire par la majorité des citoyens, des journalistes, des politiciens et de nos élites au sens large, qui permet à la finance et aux banques de régner sans entraves. Ce document citoyen n’est pas politiquement marqué. Par des exemples simples, didactiques, il décrit les mécanismes bancaires peu connus, énonce des faits et matérialise des liens avec les principaux enjeux de notre temps. Il débouche sur une critique des systèmes financier, politique et médiatique, et se termine par des objectifs et alternatives fondamentaux pour le monde de demain. Avec la supervision de deux spécialistes du domaine que sont Gérard Foucher et André Jacques Holbecq, tous deux auteurs de nombreux ouvrages sur le système monétaire, ainsi que des analyses techniques précises comme celle de Jean Bayard, Gabriel RABHI a mit à profit ses compétences en imagerie. La sélection des informations et des principes à exposer, leur simplification sans induire d’erreurs, ainsi qu’une orientation critique de la création monétaire a nécessité six mois de travail. »
Quelques idées retenues de la vidéo:
« Les banques privatisent leurs gains et socialisent leurs pertes ».
« La création et la destrution monnétaires peuvent être résumées en une simple phrase: Ce sont les crédits qui font les dépôts et non les dépôts qui font les crédits. Ce qui signifie que la totalité de l’argent en circulation sur nos comptes en banque ou dans nos poches est créée par le crédit bancaire. »
« L’argent qui circule de compte de compte est une dette qui circule. »
« Un crédit est une création monétaire temporaire, ou encore une location de moyen de paiement ».
« La monnaie scripturale privée est créée par les crédits à partir de …. rien. Cette monnaie est détruite lors du remboursement des crédits. »
« La Masse Monétaire est la différence entre la création de monnaie scripturale et la création de cette même monnaie. »
« Si tout le monde remboursait ses dettes, il n’y aurait quasiment plus de monnaie en circulation dans le monde. »
« La Démocratie que nous connaissons aujourd’hui est une illusion démocratique. », Alain Badiou, Philosophe
« Les conflits armés sont plus lucratifs que la diplômacie, la concurrence plus dépensière que la coopération, la spéculation plus rentable que le social. »
« Nous ne vivons pas du tout dans une Démocratie. Nous vivons en réalité en oligarchie. Nous sommes dominés par une oligarchie financière, politique et médiatique. Il faut absolument maintenir ce système pour maintenir le système politique lui-même. », Alain Badiou, Philosophe
« La croissance, essentielle à la domination de la Finance, nécessite des travailleurs consommateurs dociles et manipulables. La télévision les divertit par les jeux, les séries, les voyeurisme de la télé-réalité et un flot d’informations brutes sans aucune analyse, ne jouant que sur la force des images, l’émotionnel et les peurs primaires. »
« La télévision, la radio et la presse sont des médias uni-directionnels alors que l’internet est multi-directionnel. Les médias uni-directionels sont maîtrisés par un petit nombre de personnes soigneusement sélectionnées par les oligarchies politiques et financières pour délivrer des programmes servant leurs intérêts. L’opinion du citoyen est ainsi formaté, maîtrisé, contrôlé. »
« Quand le prêt à penser perd trop de terrain, la liberté d’opinion et d’expression n’existe plus. L’internet tout entier est diabolisé au nom de la Démocratie, de la République…. Les grands médias qualifient de racistes, de terroristes, de fascites, de xénophobes, d’antisémites, de négationnistes, de conspirationnistes ceux qui analysent les faits, critiquent le système et tentent d’en exposer les fondements. Ces grossiers amalgames visent à empêcher le public d’écouter leurs discours, d’étudier leurs arguments et de débattre de leurs idées… Dans les médias dominants, c’est l’oligarchie qui décide l’information qui doit être diffusée en fonction de ses propres intérêts. »
« La violence et la provocation sont ce que le système attend pour justifier la censure, le contrôle d’internet et la mise en place d’un Etat policier. »
Source: www.inter-agir.fr