La stratégie « Français les uns contre les autres » ou celle de « Diviser pour mieux régner »
Le gouvernement joue les Français les uns contre les autres; c’est vrai pour les retraités (on ne parle que des régimes spéciaux qui ne représentent pourtant que 3% des pensions), pour les chômeurs (qui sont apparentés à des paresseux, des profiteurs)…et l’on peut prendre les sujets sociétaux un par un, la technique est toujours la même : faire naître la jalousie !
Tant que ceux qui ont encore quelques privilèges ne seront pas directement impactés, ils continueront à rester silencieux et même critique envers ceux qui ont enfin compris et ne partagent plus l’avis général.
Allez essayer de dire à certains que la dette d’Etat n’existe que pour contraindre les peuples, que ça n’a rien de normal: qu’un pays qui emprunte paie ses dettes avec intérêts, au profit de banques privées qu’il renfloue lorsqu’elles ont fait de mauvaises affaires en spéculant, ne les gêne pas.
Allez essayer de faire comprendre à certains que la démocratie, en France et en Europe, ça n’existe que dans l’esprit de ceux qui s’efforcent encore d’y croire ou qui ne comprennent rien à leur environnement. Ces gens là croient encore en la séparation des pouvoirs, que le pouvoir est au peuple. Ils croient en l’indépendance de la justice, à celle des médias; ils croient encore que la Police est au service des citoyens…
Essayez de leur dire, vous serez rapidement qualifié de complotiste, voir de populiste.
La masse des Français continue de suivre le troupeau, même quand il se prépare au grand saut dans le vide, comme le font les moutons poursuivis par le loup. Entre le moment où ils quitteront le bord de la falaise et celui où ils arriveront en bas, ils auront peut être une lueur de lucidité… mais il sera trop tard !
Voilà pourquoi il faut communiquer, essayer d’éveiller, à défaut de réveiller, nos concitoyens anesthésiés, résignés, ou pour certains volontairement sourds.
Certains tentent d’ignorer ce qui se passent sous leurs yeux car ils ont peur de perdre le confort qu’ils ont encore aujourd’hui. Pourtant, il est clair que nous prenons le chemin anglo-saxon, où le social est réduit au minimum et le secteur privé règne en maître, et la précarité omniprésente.
À ce sujet, quelque chose devrait tous nous interpeller.
Le gouvernement français s’apprête à réduire les indemnités chômage, à réformer vers le bas les retraites (entre autres), mais jamais il n’a à ce jour parler de baisse des charges sociales. Pourtant dans un pays comme l’Angleterre, qui est déjà depuis des années dans ce système d’assurances complémentaires pour la Santé et la Retraite, les cotisations sociales sont au moins 30% inférieures aux françaises. Ce qui signifie que pour un salaire brut équivalent, et bien le salaire net est 30% supérieur. Cette différence est souvent utilisée justement pour financer une retraite complémentaire ou quelque chose dans ce genre.
En France, le gouvernement parle de réduction de droits mais absolument pas de cotisations salariales.
Il faudrait se pencher sur ce qui ressemble là encore à une tromperie.